Didier de Lannoy
alias
ddl, alias Vié ba Diamba, alias Vieux Zumbel, alias Esprit ya
Mofiti...
alias Le Re-Froidi (ben oui, quoi ! le Retourné chez les Froids...), le malentendant, l'impécunieux, le dégraissé et le désalcoolisé à la triste figure, le "nzoto ya pharmacie" (comme diraient Suke Nzanga... ou Papa Wemba)... mais néanmoins (ben oui, quoi ! elle tient le coup et je m'accroche...) toujours anacompatible et complice de Mwana Danzé (congénère et malfaisante associée), alias La Pétulante, alias La Déjantée, alias L'Imbibée (alias La Dipsomane), alias L'Enfumeuse, alias La Criticona, alias La Péremptoire (celle qui ne doute jamais), alias La Bouche, alias La Danseuse-devant-le-miroir (toute seule, jusqu'au petit matin, dans la salle à manger de la rue Maes), alias La Réchauffante (à la sauce aigre-douce) et L'Irrrrrrrrrrrrrréductible...
alias Le Re-Froidi (ben oui, quoi ! le Retourné chez les Froids...), le malentendant, l'impécunieux, le dégraissé et le désalcoolisé à la triste figure, le "nzoto ya pharmacie" (comme diraient Suke Nzanga... ou Papa Wemba)... mais néanmoins (ben oui, quoi ! elle tient le coup et je m'accroche...) toujours anacompatible et complice de Mwana Danzé (congénère et malfaisante associée), alias La Pétulante, alias La Déjantée, alias L'Imbibée (alias La Dipsomane), alias L'Enfumeuse, alias La Criticona, alias La Péremptoire (celle qui ne doute jamais), alias La Bouche, alias La Danseuse-devant-le-miroir (toute seule, jusqu'au petit matin, dans la salle à manger de la rue Maes), alias La Réchauffante (à la sauce aigre-douce) et L'Irrrrrrrrrrrrrréductible...
Signatures automatiques... et en couleurs !
2012
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Explication
de titre
(depuis le 9 juin 2012 jusqu'...
à Look et à El Campo qui se demandent
- Mm ?
- Brrrrrrrr !
- Mmm ?
- Grrrrrrrrrrr !
où je suis... et quelle vieille musique
- Nico Kasanda (alias Dr Nico), Jeannot Bombenga, Johnny Bokelo et Dewayon Ebengo Isengo, Kwamy Munsi, Soki Vangu, Pepe Kalle, Dalienst, Djuna Djanana ou Evoloko Joker ? Isifi Lokole, Langa Langa Stars ou les Stukas de Lita Bembo ? "Si tu bois beaucoup", "Likambo ya ngana" ou "Cherche une maison à louer pour moi chéri" de Franco et de l'OK Jazz ?
du pays, choisie parmi toutes celles dont ils m'ont régalé, j'écoute tous les jours, pour me réchauffer les oreilles, depuis que je suis retourné chez les Froids)
à Look et à El Campo qui se demandent
- Mm ?
- Brrrrrrrr !
- Mmm ?
- Grrrrrrrrrrr !
où je suis... et quelle vieille musique
- Nico Kasanda (alias Dr Nico), Jeannot Bombenga, Johnny Bokelo et Dewayon Ebengo Isengo, Kwamy Munsi, Soki Vangu, Pepe Kalle, Dalienst, Djuna Djanana ou Evoloko Joker ? Isifi Lokole, Langa Langa Stars ou les Stukas de Lita Bembo ? "Si tu bois beaucoup", "Likambo ya ngana" ou "Cherche une maison à louer pour moi chéri" de Franco et de l'OK Jazz ?
du pays, choisie parmi toutes celles dont ils m'ont régalé, j'écoute tous les jours, pour me réchauffer les oreilles, depuis que je suis retourné chez les Froids)
Entre
la cale sèche et le bassin d'échouage ?
Tu vois ma gueule
- T'as vu ma gueule avant ? T'as vu ma gueule après ?
et t'as tout compris !
ma gueule avant
ma gueule après
C'est clair, non ?
Ça ne capte plus, ça ne flashe plus, ça ne bouge plus, ça ne
- Que de l'eau en plastique (Ophélie ! Nani wana ? Une midinette ou une personne connue ? Elle travaille dans une supérette ? Elle est fonctionnaire à la Commission ?) ou du vin de messe, rouge-sang, désacralisé ! ... Et "ça" tourne le dos aux bouteilles de vrai pinard et "ça" fait même semblant de ne pas les avoir remarquées (elles sont bien là, pourtant, sur l'armoire, derrière "ça"... elles sont trois et ne demandent qu'à être bues) !
boit plus, ça ne mord plus, ça ne mange plus, ça ne rit plus, ça
- Mais... ça fume toujours ! Encore heureux, non ? Tout n'est pas définitivement perdu ! On peut encore éviter de mourir invalide et gâteux... et se farcir, dans les délais (alors qu'on est encore en bonne santé et sain d'esprit, quoi !), une bonne petite et fulgurante (meurs vite, mon amour, quoi !) rupture d'anévrisme (une attaque, une hémorragie ou un accident vasculaire cérébral, un arrêt cardiaque foudroyant, un infarctus du myocarde, une thrombose des artères coronaires ou une embolie pulmonaire, quelque chose dans le genre, quoi !), non ?
ne bande plus, ça ne pisse plus comme avant... ça ne cause plus
- Ben oui, quoi ! ça jargonne, ça baragouine, ça bredouille, ça cafouille et ça bafouille... ça besogne grave !
comme avant... ça ne répond même plus au téléphone... et ça n'écrit même plus une phrase entière, d'un seul jet
- Et ça n'arrête pas (comme un touriste ou comme un immigré ?) de demander son chemin à tout le monde... de consulter le dictionnaire et la grammaire, les diseuses de terme juste et les jeteurs de mauvais mots, les tshors et les chasseurs de sorciers, Google et Mwana Danzé !
comme avant.
Ça n'a plus de manque, de démangeaison, de fringale, d'appétence, d'inclinaison, d'exigence, de cupidité... ça fuit les bousculades et les factions, les partouzes et les lynchages... ça ne boute plus le feu aux poubelles des banques et des presbytères, ça ne jette plus de billes d'acier dans les pattes des chevaux de la police fédérale, ça ne grimpe plus aux arbres, ça ne glisse plus le long des gouttières... ça pue du bec, ça tire la gueule, ça ne danse plus, ça traîne la patte et ça se marche sur les lacets, ça se teint
- Pour survivre à quoi ? Pour ressembler ou plaire à qui ?
les cheveux en jeune ! C'est devenu complètement sourd... et ça commence à perdre... à perdre, à perdre, petit... à petit... à petit... à tout perdre... l'équilibre, le goût, l'odorat, la vue et le toucher... une glotte, un appendice, une vésicule, un rein, plusieurs dents, des polypes, quelques tifs... et la mémoire aussi, l'entendement, les convictions, l'exaltation, l'extravagance, la jubilation, l'ivresse, l'insolence, la fureur, le swing, le plaisir !
De quoi s'agit-il ?
Quel diagnostic
- Et si j'arrêtais, eh ! de faire chier "quiconque" et "tout un chacun"... et que je n'écrivais plus (sous forme de "signature" ajoutée automatiquement à mes réponses, transferts et autres messages) qu'à et/ou pour (sauf exceptions, évidemment...) quelques habitués et/ou familiers... qui pourraient, oh ! s'étonner de ne plus recevoir aucun courrier et/ou seraient même en droit, ah ! de s'en formaliser ?
poser par et pour qui ?
Dépravation, dégradation, déglingue, dissentiment, abattement, fractionnement, remâchement, renoncement, échinement, reniement, culbute, navrance, abjuration, dépréciation, inconstance, débâcle, disgrâce, naufrage, défection, exclusion, claustration, défaillance, bagnole bloquée entre
- On attend le train ?
les deux barrières d'un passage à niveau, incontinence, inappétence, aporétisme, égrillardise, caféisme, pancréatite, détraquement, altération, dissipation, détresse respiratoire, internement, exténuation, défoliation, déportation, paralysie, dépravation, déchaussement, gauchissement, bannissement, avilissement, désabusement, sclérose, désamour, anéjaculation, cachexie, ribauderie, neurasthénie, grève, éréthisme, anaphrodisie, tarissement, scepticisme, infortune, ankylose, dégrisement, étiolement, forfaiture, décadence, alanguissement, désenchantement, affolement, écoeurement, effarement, déculturation, encanaillement, crétinisation, marasme, austérité, désuétude, sénescence, désarmement, résipiscence, anévrisme, krach, rossée, rouste, rage de dents, abrutissement, déstabilisation, défaite électorale, communautarisme, règlement de compte, déstructuration, démantèlement, engourdissement, délabrement, écrabouillement, déculottée, expulsion forcée sans relogement, climat d'insécurité, demande d'asile politique, pénurie de crèches, accrochage meurtrier, endettement abyssal, manque de médicaments dans les pharmacies, augmentation des tarifs des transports en commun, dégradation des conditions de travail, passage de frontière dans un cercueil, discrimination raciale, attentat à la pudeur, stérilité, crise de l'euro, obsolescence, baise des performances cognitives, chavirement, chienlit, chardon, engeôlement, régression, componction, déplétion, récession, décrochage, résignation, réclusion à domicile, perturbation, consternation, dysfonctionnement, dislocation, déséquilibre, résiliation, dessalage, branlée, frustration, décrochage, désillusion, dissipation, dépossession, défrisement, déchéance, décrépitude, déconfiture, détresse respiratoire, urétérite, faillite, débandade, cabanage, maussaderie, panne de chaudière ou blocage des portes, fuite d'eau ou de gaz, délestage électrique, prostration, désertion, dépérissement, déracinement, exclusion du marché du travail, cessation de paraître, désappointement, désintéressement, désinvolture, accablement, criticisme, consternation, désintégration, marginalisation, effondrement, paranoïa, délitement, déréliction, déliquescence, consomption, étiage, autisme, aphasie, aboulie, asthénie, atonie, anémie, hystérie, désertification, dégénération, dépigmentation, stigmatisation, désaccouplement, douleurs musculaires, prurit sine materia, arasement, déclassement, effritement, nomadisme, misanthropie, schizophrénie, abandon de poste, abaissement, abdication, insoumission, malédiction, dessèchement, rumination, désengagement, atermoiements funestes, participation incertaine au XIVe sommet international de la Francophonie à Kinshasa, précipitation inconsidérée, marritude, merditude, taciturnité, renonciation, désaffection, dévaluation, désapprobation, désaccoutumance, séquestration, aveulissement, relégation, inhibition, détérioration, désespérance, délivrance d'un autorisation de massacrer
- Pendant tout un mois ! De jour comme de nuit !
tous les sangliers de la province de Namur, amertume, maux de tête, décomposition, déshydratation, décroissance, aigrissement, dégoûtation, élargissement de la jonction Nord-Midi, endommagement, destitution, stagnation, pollution, désaveu, lock-out, blasement, zététique, lypémanie, sidération, profanation, torpeur, billebaude, troustafana, addiction aux fricadelles, strangurie, aspermie, carence en vitamine D, radicalisation, schnoufisme ?
Les mots ne manquent pas, certes !
Mais beaucoup sont des chômeurs de longue durée... Mis en veilleuse ou éjectés du marché, ces criseurs ou ces conjoncturés ne demandent qu'à travailler... même sans contrat, même à la journée, même pour un pourboire...- Et si j'arrêtais, eh ! de faire chier "quiconque" et "tout un chacun"... et que je n'écrivais plus (sous forme de "signature" ajoutée automatiquement à mes réponses, transferts et autres messages) qu'à et/ou pour (sauf exceptions, évidemment...) quelques habitués et/ou familiers... qui pourraient, oh ! s'étonner de ne plus recevoir aucun courrier et/ou seraient même en droit, ah ! de s'en formaliser ?
poser par et pour qui ?
Dépravation, dégradation, déglingue, dissentiment, abattement, fractionnement, remâchement, renoncement, échinement, reniement, culbute, navrance, abjuration, dépréciation, inconstance, débâcle, disgrâce, naufrage, défection, exclusion, claustration, défaillance, bagnole bloquée entre
- On attend le train ?
les deux barrières d'un passage à niveau, incontinence, inappétence, aporétisme, égrillardise, caféisme, pancréatite, détraquement, altération, dissipation, détresse respiratoire, internement, exténuation, défoliation, déportation, paralysie, dépravation, déchaussement, gauchissement, bannissement, avilissement, désabusement, sclérose, désamour, anéjaculation, cachexie, ribauderie, neurasthénie, grève, éréthisme, anaphrodisie, tarissement, scepticisme, infortune, ankylose, dégrisement, étiolement, forfaiture, décadence, alanguissement, désenchantement, affolement, écoeurement, effarement, déculturation, encanaillement, crétinisation, marasme, austérité, désuétude, sénescence, désarmement, résipiscence, anévrisme, krach, rossée, rouste, rage de dents, abrutissement, déstabilisation, défaite électorale, communautarisme, règlement de compte, déstructuration, démantèlement, engourdissement, délabrement, écrabouillement, déculottée, expulsion forcée sans relogement, climat d'insécurité, demande d'asile politique, pénurie de crèches, accrochage meurtrier, endettement abyssal, manque de médicaments dans les pharmacies, augmentation des tarifs des transports en commun, dégradation des conditions de travail, passage de frontière dans un cercueil, discrimination raciale, attentat à la pudeur, stérilité, crise de l'euro, obsolescence, baise des performances cognitives, chavirement, chienlit, chardon, engeôlement, régression, componction, déplétion, récession, décrochage, résignation, réclusion à domicile, perturbation, consternation, dysfonctionnement, dislocation, déséquilibre, résiliation, dessalage, branlée, frustration, décrochage, désillusion, dissipation, dépossession, défrisement, déchéance, décrépitude, déconfiture, détresse respiratoire, urétérite, faillite, débandade, cabanage, maussaderie, panne de chaudière ou blocage des portes, fuite d'eau ou de gaz, délestage électrique, prostration, désertion, dépérissement, déracinement, exclusion du marché du travail, cessation de paraître, désappointement, désintéressement, désinvolture, accablement, criticisme, consternation, désintégration, marginalisation, effondrement, paranoïa, délitement, déréliction, déliquescence, consomption, étiage, autisme, aphasie, aboulie, asthénie, atonie, anémie, hystérie, désertification, dégénération, dépigmentation, stigmatisation, désaccouplement, douleurs musculaires, prurit sine materia, arasement, déclassement, effritement, nomadisme, misanthropie, schizophrénie, abandon de poste, abaissement, abdication, insoumission, malédiction, dessèchement, rumination, désengagement, atermoiements funestes, participation incertaine au XIVe sommet international de la Francophonie à Kinshasa, précipitation inconsidérée, marritude, merditude, taciturnité, renonciation, désaffection, dévaluation, désapprobation, désaccoutumance, séquestration, aveulissement, relégation, inhibition, détérioration, désespérance, délivrance d'un autorisation de massacrer
- Pendant tout un mois ! De jour comme de nuit !
tous les sangliers de la province de Namur, amertume, maux de tête, décomposition, déshydratation, décroissance, aigrissement, dégoûtation, élargissement de la jonction Nord-Midi, endommagement, destitution, stagnation, pollution, désaveu, lock-out, blasement, zététique, lypémanie, sidération, profanation, torpeur, billebaude, troustafana, addiction aux fricadelles, strangurie, aspermie, carence en vitamine D, radicalisation, schnoufisme ?
Les mots ne manquent pas, certes !
Sur quelle musique patapharesque et dans quel ordre irrégulier les faire avancer
- Avancez ! Avancez !
avancer... et les fourrer, tous ensemble (tout et son contraire, les causes et les effets confondus... le chaud et le froid, le sucré et le salé, la gauche et la droite, l'eau et le feu, le blanc et le noir, le manioc amer et la patate douce, la convoitise et la détestation, etc), d'un seul coup de balai, dans le même sac de pommes de terre... avant de les noyer, tous ensemble, dans les Etangs d'Ixelles, la Senne ou le canal de Charleroi ?
Lesquels biffer ?
Lequel choisir ?
Mieux vaut partir à son rythme et de sa propre initiative ?
Mieux vaut partir avant de se faire.
Mort aux immortels... aux idoles, aux vedettes, aux champions, aux héros, aux saints, aux martyrs, aux "grands" penseurs, aux "grands" savants, aux "grands" sourciers (appelés aussi rhabdomanciens, eh !), aux "grands" patrons, aux "grands" argentiers, aux "grands" propriétaires, aux "grands" révolutionnaires, aux "grands" sportifs, aux "grands" artistes, aux "grands" prêtres, aux gourous, aux mages, aux prophètes, aux messies, aux devins, aux hypnotiseurs et aux prestidigitateurs, aux mandarins, aux brahmanes, aux châtelains, aux possédants, aux chefs de guerre et autres tyrans et potentats, aux gens du dictionnaire... et du marché... cotés en bourse ou prétendus élus d'une divinité quelconque ! Tolingi bakonzi awa te ! Du passé faisons table rase ! IL N'EST PAS DE SAUVEUR SUPRÊME : NI DIEU, NI CESAR, NI TRIBUN ! Vercingétorix, dégage ! Louis XVI, dégage ! Karl Marx et Mao Ze-dong (et Joseph Staline et John Wayne et Margaret Thatcher et Benoit XVI et Benjamin Netanyahou et Adolf Hitler et Georges W. Bush et Oussama Ben Laden), dégagez ! Dilma Rousseff, Manmohan Sing, Jacob Zuma, Barack Obama, Vladimir Poutine et Hu Jintao (et David Cameron et François Hollande et Angela Merkel... et Elio Di Rupo), dégagez aussi ! Luambo Makiadi et Tabu Ley (et Elvis Aaron Presley et Janis Joplin et Amy Winehouse et Fally Ipupa), Jésus (dont on ne connait même pas le nom de famille) et Mohamed (idem) et Mfumu Kimbangu (Mokonzi pe mobikisi ya loposo mwindo) et Mfumu Nkusu Kiambu (créateur de Vu.Va.M.U*), Kim Clijsters et Serena Willams (et Mamba Shako et Edingwe "moto na ngenge" et Lance Armstrong et Alberto Contador), Nazim Hikmet et Mahmoud Darwich (et Nikos Kavvadias), Walter van Beirendonck et Ann Demeulemeester (et Raf Simons et Dries Van Noten et Zahia Dehar), Saint-Just, Lénine et Hô Chi Minh (et Pierre Mulele et Frantz Omar Fanon), Marylin Monroë et Madonna (et Mpongo Love et JLo et Lady Gaga), Edson Arantes do Nascimento et Diego Maradona (et Joseph Kibonge Mafu et Lionel Messi et Cristiano Ronaldo et Andrés Iniesta et Mario Balotelli), Achille F. Ngoye et Yoka Lye Mudaba et In Koli Jean Bofane et Vincent Lombume Kalimasi et Bibish Mumbu et Fiston Nasser Mwanza Mujila et Papy Maurice Mbwiti (et Pablo Neruda et Dimitri Verhulst et Tierno Monenembo et Sami Tchak et Kangni Alem et Gabriel Garcia Marquez), Bill Gates et Paul Allen (et Steve Jobs et Mark Zuckerberg et Pol Hauspie et Jo Lernout), Kimpa Vita, Angela Davis, Nadejda Tolokonnikova, Che Guevara et Patrice Emery Lumumba (et Joseph-Désiré Mobutu et Etienne Tshisekedi), dégagez ! Un seul héros, le peuple, les gens de tous les jours et de partout, d'hier, d'aujourd'hui et de demain, les hommes et les femmes, les "lifanto" et les "kokobar", les travailleurs et les chômeurs et même les ambianceurs et les "ndumba"... la plèbe, la populace, la canaille, la racaille, les ploucs, les prolos et les vilains, les "batu ya mosala", les "batu ya pamba-pamba", les "basengi", les "mapeka", les "bayaka", les "niangalakata", les pedzouilles, les ploucs et les blédards, la "masse", la "multitude", le "troupeau", le "petit" peuple, le "bas" peuple, les gens du "commun", ceux de la "basse classe"... le "vulgum pecus" comme ils disent ! TOLINGI BAKONZI AWA TE ! Ni bons pasteurs, ni guides clairvoyants, ni leaders bien-aimés, ni souverains pontifes ! Ni donneurs d'ordres (ou de leçons ou d'exemples), ni porteurs de messages, ni penseurs pour autrui... ni protecteurs, ni prescripteurs, ni contrôleurs, ni prébendiers, ni prédateurs, ni embastilleurs ! Tout le monde nait, rit, pleure, danse et meurt ! Tout le monde travaille et dirige sa vie ! Tout le monde a une voix ! Tout le monde aime, pense, écrit, peint, chante, tape sur une balle, joue de la comédie ou fait de la musique ! Tout le monde et tous ensemble ! Vive l'anarchie ! LIBEREZ FARID BAMOUHAMMAD (dit Farid-le-Fou) ! Arthur Rimbaud et Isidore Ducasse... et son parapluie ** et sa machine à coudre *** (ce joueur de golf professionnel et cette grisette "aux moeurs faciles et légères" qui, nous dit-on, ont pris l'habitude de se rencontrer fortuitement, en cuisine, sur la table de dissection d'un écailler-volailler des environs de la place Sainte Catherine ou de la Petite rue des Bouchers... et y produisent ensemble des cot-cot-codec, des coincoin, des waooow, des oua-ouah, des hue, des chtaf, des splash, des flac, des floc, des chtong, des hi-han, des cuicui, des rrrrraaah, des gloumpf, des tilt et des chabada... et dont les bruyances dérangent les gens qui habitent au-dessus du restaurant... leur chambre à coucher donnant directement sur l'arrière de la baraque... sur les odeurs de tambouille, les gueulantes, les bruits érotiques et les ovations...), dégagez ! Aung San Suu Kyi, Jean Van Lierde, Martin Luther King, Stéphane Hessel, K'ung-tzu, Mohandas Karamchand Gandhi (et homonymes et homographes et homophones), Lao Tzu, le Dalaï Lama et Nelson Mandela aussi ! Félicie aussi !
jeter ?
Partir pour aller où ?
Se mettre en cale sèche dans une clinique secrète et sécurisée (prises de sang, échographies, radiographies, scanners, résonances magnétiques nucléaires, gastroscopie et coloscopie, examen des urines et des selles, serrage de tous les boulons, analyse du cérumen, de la morve et du sperme) ?
Ou bien se trouver un bassin d'échouage pépère ?
La cale sèche pour la restauration et la remise à niveau, l'entretien général et les grosses réparations, le remplacement du tuyau d'échappement et des amortisseurs, le changement d'un disque d'embrayage et l'arrachage des dents de sagesse sous anesthésie générale... avant de reprendre la mer ?
Le bassin d'échouage
- Il suffit de s'abandonner et de laisser faire les autres ! C'est gai !
ce sont les plages d'Alang et de Chittagong, le sable et le soleil, les coquillages, les cocotiers... les seringues usagées, les préservatifs déchirés, les joints de cardan pétés, les rasoirs à la lame émoussées... et le sang et les larmes rouillés qui ne coulent même plus... et la liberté d'avoir été ?
On ne doit pas lutter ! On plaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaane !
----------------------
*
Vu.Va.M.U, "Vutuka vana mpambu uvidila" = zonga kaka na esika obungela (retourne seulement là où tu as perdu ton chemin)
** On peut rêver, non ? On peut se branler et se laisser aller sous le couette ? On peut s'imaginer plein d'choses ?
En fait, le parapluie dont la présence avait été relevée sur une table de dissection, lors d'une rencontre bruyante et prétendument fortuite... serait un salopard de magouilleur et trafiquant international de merde... un commissionnaire polyvalent et facilitateur de marchés "mondialisés" en tous genres
- Les femmes (pour le marché du sexe... ou celui du mariage) et les bébés (pour le marché de la famille aimante), les trésors de la dynastie Tang et les espèces en voie d'extinction, le cobalt et le coltan, les reins soldés et les coeurs de seconde main, les cigarettes et les foulards de soie, les alcools et les sacs Delvaux, l'encens et la myrrhe, le traitement des déchets (radioactifs ou ménagers) et le commerce des "tombola bwaka", le pétrole et les centrifugeuses nucléaires, la drogue et les soins de santé primaires, les secrets militaires et les dépêches diplomatiques, les mannequins et les footballeurs, les pièces de rechange et les armes de destruction massive, les défenses d'éléphants et les cornes de rhinocéros, les vieilles bagnoles pourries (dites "occasions d'Europe") et les ordinateurs préhistoriques, les terres rares et les denrées alimentaires de première nécessité, les droits de l'homme et le devoir d'ingérence, les médicaments périmés et les lits d'hôpitaux déclassés, les indulgences plénières et les 72 vierges du Paradis (pour le marché de la vie après la mort)...
Bien connu (informateur et collaborateur occasionnel) des diplomates et hommes d'affaires occidentaux de même que des services de police de l'Union européenne, ce commissionnaire polyvalent opérerait aussi dans le business des ressources humaines : consultant en délocalisation, d'une part, pourvoyeur de travailleurs au noir, de l'autre... en fonction des tendances, souvent fluctuantes, du marché. Sous prétexte de compassion ou de bienfaisance humanitaire, il se serait même, à l'occasion, fait "armateur" et organisateur de "croisières de la liberté". Il aurait, à cet effet, affrêté l'Arche de Noé en utilisant un prête-nom... et aurait embarqué "clandestinement" (moyennant le règlement d'une "participation aux frais" devant servir à l'enrichissement personnel des passeurs et au paiement de la nourriture... en espèces lourdes, évidemment) une cargaison d'hommes et de femmes destinés à l'esclavage (accompagnés parfois d'enfants en bas âge) originaires de Syrie, de Palestine, d'Irak, d'Iran, d'Afghanistan, du Népal, du Bhoutan, du Tibet, du Xinjiang, du Sud-Soudan, d'Erythrée, d'Ouganda ou de Somalie, cherchant à traverser la mer Egée et à rejoindre une "terre promise" !
** On peut rêver, non ? On peut se branler et se laisser aller sous le couette ? On peut s'imaginer plein d'choses ?
En fait, le parapluie dont la présence avait été relevée sur une table de dissection, lors d'une rencontre bruyante et prétendument fortuite... serait un salopard de magouilleur et trafiquant international de merde... un commissionnaire polyvalent et facilitateur de marchés "mondialisés" en tous genres
- Les femmes (pour le marché du sexe... ou celui du mariage) et les bébés (pour le marché de la famille aimante), les trésors de la dynastie Tang et les espèces en voie d'extinction, le cobalt et le coltan, les reins soldés et les coeurs de seconde main, les cigarettes et les foulards de soie, les alcools et les sacs Delvaux, l'encens et la myrrhe, le traitement des déchets (radioactifs ou ménagers) et le commerce des "tombola bwaka", le pétrole et les centrifugeuses nucléaires, la drogue et les soins de santé primaires, les secrets militaires et les dépêches diplomatiques, les mannequins et les footballeurs, les pièces de rechange et les armes de destruction massive, les défenses d'éléphants et les cornes de rhinocéros, les vieilles bagnoles pourries (dites "occasions d'Europe") et les ordinateurs préhistoriques, les terres rares et les denrées alimentaires de première nécessité, les droits de l'homme et le devoir d'ingérence, les médicaments périmés et les lits d'hôpitaux déclassés, les indulgences plénières et les 72 vierges du Paradis (pour le marché de la vie après la mort)...
Bien connu (informateur et collaborateur occasionnel) des diplomates et hommes d'affaires occidentaux de même que des services de police de l'Union européenne, ce commissionnaire polyvalent opérerait aussi dans le business des ressources humaines : consultant en délocalisation, d'une part, pourvoyeur de travailleurs au noir, de l'autre... en fonction des tendances, souvent fluctuantes, du marché. Sous prétexte de compassion ou de bienfaisance humanitaire, il se serait même, à l'occasion, fait "armateur" et organisateur de "croisières de la liberté". Il aurait, à cet effet, affrêté l'Arche de Noé en utilisant un prête-nom... et aurait embarqué "clandestinement" (moyennant le règlement d'une "participation aux frais" devant servir à l'enrichissement personnel des passeurs et au paiement de la nourriture... en espèces lourdes, évidemment) une cargaison d'hommes et de femmes destinés à l'esclavage (accompagnés parfois d'enfants en bas âge) originaires de Syrie, de Palestine, d'Irak, d'Iran, d'Afghanistan, du Népal, du Bhoutan, du Tibet, du Xinjiang, du Sud-Soudan, d'Erythrée, d'Ouganda ou de Somalie, cherchant à traverser la mer Egée et à rejoindre une "terre promise" !
Mais
à peine grimpés à bord, voilà que ces salauds de blédards, de bouseux, de métèques, d'allophones et de rastaquouères se
croiraient
-
Saletés d'pauvres ! M'faites d'jà r'gretter d'vous avoir r'filé
des "places debout" (à un prix d'ami... qu'il faudra, bien sûr, renégocier et réviser à la hausse, avant la fin de la traversée... compte tenu de l'augmentation de la demande, de la diminution de l'offre et de la crise de l'euro... et des frais de nettoyage de la bétaillère : le
sang, les larmes, l'urine, le sperme, la chiasse et le vomi, ça
laisse des traces, eh !) à bord de mon rafiot... Attendez voir !
Dès qu'j'vous aurai débarqués au large de l'Italie, un peu
qu'j'vais vous dénoncer illico aux gaillards de Schengen !
Qu'on vous renvoie vite fait, chez vous, là-bas.... là-bas
avec vos guerres, vos terroristes, vos dictatures, vos révolutions, vos émeutes, vot'printemps arabe et vos généraux de la police, vos massacres et vos viols... là-bas avec vot'pétrole, vot'coltan, vot'réchauffement climatique et vot' développement... là-bas avec vot'fièvre jaune, vot'paludisme, vot'lèpre, vot'maladie du sommeil et vot'syndrome imaginé pour décourager les amoureux... là-bas avec vos fossiles décharnés, vos grognasses toujours enceintes et vos braillards faméliques... là-bas avec vos coutumes débiles ou vos religions de
merde... là-bas avec vos arrache-gueules ou vos étouffe-chrétiens:
piments, couscous, manioc et autres boucaneries malodorantes ! Et puis, de
toute manière, une fois qu'vous aurez réussi à r'marier vot'veuve de mère
ou à maquer vos soeurs à des conditions avantageuses ou qu'vous serez
parvenu à bazarder, au meilleur prix, la parcelle de vos
grands-parents infirmes et de tout' vot' famille nombreuse de
pétasses et de feignards, vous r'viendrez me voir, un jour ou
l'autre, je le sais... avec, dans les poches, plein de liasses de
p'tites coupures d'argent chiffonné, poisseux ou siropeux, à
l'odeur âcre et fétide ! Je vous hais bien ! J'vous attends déjà
!
déjà tout permis et
- Vit'ment le retour à la civilisation, à ses poulets-frites-salade et à sa mayonnaise, à ses discothèques, ses barres de pole dance, ses concours de flipper, ses tendances et ses certitudes, ses huîtres et à ses fruits de mer ! Et à la vie douuuuuce ! Que je puisse m'détendre enfin... et claquer librement un peu d'mon pognon (si durement gagné à l'étranger... dans des conditions parfois très éprouvantes et souvent très dangereuses... avec des "partenaires locaux" peu fiables et scandaleusement corrompus) comme je l'entends et m'remettre les couilles en place ! Que je retourne à mon espèce et que j'aie l'bâton pour une machine à coudre de ma race et de ma religion ! Et que j'me l'écaille et que j'me la plume ! Et que je soulage ma crampe... en cuisine, sur une table de dissection, chez un restaurateur de mes amis !
stresseraient leur bienfaiteur à cause de leurs incivilités : ils arpenteraient et marqueraient de leur urine saumâtre les ponts et les cales du navire, vomiraient, défèqueraient dans tous les coins et se torcheraient le cul avec les doigts... et se moucheraient et se cureraient le nez et les oreilles (et même le trou du cul) avec les doigts aussi... Ils ne se gêneraient même pas de cracher leurs poumons, de pisser leur raisiné... et même de bouquiner, d'avorter, de vêler, de clampser ou de prier leur Dieu en public, à l'air libre, sans vergogne, impunément, devant tout le monde, avant même d'avoir été débarqués... ou, plus exactement, jetés
- Comme en 1944, en Normandie !
à l'eau... à quelques centaines de mètres des plages de rêve et de paradis de la côte adriatique... là où des touristes bandards et des retraités friqués, venus des pays du nord, de l'est ou de l'ouest, viennent se crèmer le dos et se dorer la couenne, oh !
déjà tout permis et
- Vit'ment le retour à la civilisation, à ses poulets-frites-salade et à sa mayonnaise, à ses discothèques, ses barres de pole dance, ses concours de flipper, ses tendances et ses certitudes, ses huîtres et à ses fruits de mer ! Et à la vie douuuuuce ! Que je puisse m'détendre enfin... et claquer librement un peu d'mon pognon (si durement gagné à l'étranger... dans des conditions parfois très éprouvantes et souvent très dangereuses... avec des "partenaires locaux" peu fiables et scandaleusement corrompus) comme je l'entends et m'remettre les couilles en place ! Que je retourne à mon espèce et que j'aie l'bâton pour une machine à coudre de ma race et de ma religion ! Et que j'me l'écaille et que j'me la plume ! Et que je soulage ma crampe... en cuisine, sur une table de dissection, chez un restaurateur de mes amis !
stresseraient leur bienfaiteur à cause de leurs incivilités : ils arpenteraient et marqueraient de leur urine saumâtre les ponts et les cales du navire, vomiraient, défèqueraient dans tous les coins et se torcheraient le cul avec les doigts... et se moucheraient et se cureraient le nez et les oreilles (et même le trou du cul) avec les doigts aussi... Ils ne se gêneraient même pas de cracher leurs poumons, de pisser leur raisiné... et même de bouquiner, d'avorter, de vêler, de clampser ou de prier leur Dieu en public, à l'air libre, sans vergogne, impunément, devant tout le monde, avant même d'avoir été débarqués... ou, plus exactement, jetés
- Comme en 1944, en Normandie !
à l'eau... à quelques centaines de mètres des plages de rêve et de paradis de la côte adriatique... là où des touristes bandards et des retraités friqués, venus des pays du nord, de l'est ou de l'ouest, viennent se crèmer le dos et se dorer la couenne, oh !
***
On a encore droit à l'outrance belge, non ? Il est toujours permis d'exagérer, d'abuser ou même d'outrepasser ?
On peut continuer de poursuivre davantage et de passer toutes les bornes de façon carrément démesurée ?
Dans la réalité des choses, la machine à coudre dont on a également relevé la présence (lors de la même rencontre innocente et bruyante) sur une table de dissection... serait une paumée de l'économie de marché... une ex-loubarde, une "cucaracha" qui se serait repentie, une gaucho-vaurienne au cerveau reblanchi, une dropée remise aux normes et (grâce aux petites annonces de Vlan... ou à la sollicitude des agences d'intérim, de la police de l'assistance sociale et des flics du chômage) réintégrée vaille que vaille dans le processus de production... et qui, ayant oublié (ou dissimulé) ses rebellions passées, ses tatouages et ses piercings, ne supporterait plus
- Cela fait des mois et des années que je n'ai plus sali mes draps avec personne !
de vivre toute seule, sans plus aucun contact avec ses anciens potes et ses vieilles copines, ...
Dans la réalité des choses, la machine à coudre dont on a également relevé la présence (lors de la même rencontre innocente et bruyante) sur une table de dissection... serait une paumée de l'économie de marché... une ex-loubarde, une "cucaracha" qui se serait repentie, une gaucho-vaurienne au cerveau reblanchi, une dropée remise aux normes et (grâce aux petites annonces de Vlan... ou à la sollicitude des agences d'intérim, de la police de l'assistance sociale et des flics du chômage) réintégrée vaille que vaille dans le processus de production... et qui, ayant oublié (ou dissimulé) ses rebellions passées, ses tatouages et ses piercings, ne supporterait plus
- Cela fait des mois et des années que je n'ai plus sali mes draps avec personne !
de vivre toute seule, sans plus aucun contact avec ses anciens potes et ses vieilles copines, ...
Elle
aurait, en effet
- Plus l'temps ! Plus même l'envie ! Trop peur de perdre mon boulot ! Et trop de fatigue aussi ! Trop de problèmes ! Et pas assez d'pognon !
depuis son engagement (en qualité de nettoyeuse-étalagiste-vendeuse-caissière) à Konsum, puis à Colruyt, Lidl, Spar, Ed, Carrefour, Auchan, Leclerc, Delhaize (et dans chacune de ses filiales City, Proxy et AD), puis à Aldi, Consum, Mercadona ou Intermarché, complètement effacé de sa mémoire... qu'elle avait, dans sa jeunesse profonde (pendant sa période "autonome", rose-noire ou punk-gothique, que sais-je !), été le boute-en-train d'une joyeuse bande de moineaux bagarreurs et goguenards ou la danseuse étoile d'un essaim d'abeilles râleuses, boutonneuses, activistes et délurées...
Mais voilà que, vers l'âge de 38 ans, sentant l'automne et les premières froidures venir, la citoyenne aurait accepté de "sucer utile" au sein de l'établissement qui abusait de ses services et
- Avide de reconnaissance sociale (et de quelques euros en plus) !
aurait rapidement été promue au rang (ou élevée à la dignité) de sous-cheffe ou de gérante assistante, à 50 ou même 100 euros de plus par mois !... puis de gérante titulaire... Ou bien se serait-elle lourdement (et pour de très longues années) endettée de plus de 100.000 euros afin de pouvoir passer un contrat d'enseigne avec un important groupe de distribution alimentaire... et serait-elle
- Enfin ! Au mérite ! Grâce à mon expertise (sans cesse actualisée) et à mon employabilité (constamment développée) ! Après plus de quinze ans de galère... de flexibilité, de précarité et de "contrats poubelles"... !
devenue une indépendante franchisée, une "mousquetaire" comme certains disent ! ... fière de travailler au service d'une grande entreprise... adhérant
- Dès mon arrivée, je me suis senti une forte affinité avec l'enseigne ! C'était comme si un lien émotionnel nous unissait !
à sa Weltanschauung, à son projet de société de consommation, à ses principes de management by goal et à sa culture organisationnelle... Et voici que, depuis lors, pour
- Et avec ses euros en plus !
se lâcher, décompresser ou déculpabiliser, tous les week-ends et jours fériés, la citoyenne sortirait dans des discothèques et des restos de nuit branchés et s'y éclaterait à donf... et déboutonnerait son chemisier et baisserait les bretelles de son soutien-gorge et montrerait ses seins (un de ses ultimes espaces de liberté... elle y conserverait encore, avec émotion... et y garderait toujours, au secret, sur la poitrine... quelques somptueux vestiges de sa gloire trash'n'gore passée: un dessin indélébile représentant une stryge lui étreignant les mamelles et lui agrippant les tétons... eux-mêmes transpercés par des flèches en os ou en bois de cerf...) tatoués et piercés, à tout le monde... et porterait un masque de carnaval, une fausse barbe ou un casque intégral pour que les clients de son magasin ne puissent pas la reconnaître... et, parfois, terminerait sa soirée en cuisine, sur la table de dissection d'un écailler-volailler des environs de la place Sainte Catherine ou de la Petite rue des Bouchers, avec un parapluie dans le cul, oh !
- Plus l'temps ! Plus même l'envie ! Trop peur de perdre mon boulot ! Et trop de fatigue aussi ! Trop de problèmes ! Et pas assez d'pognon !
depuis son engagement (en qualité de nettoyeuse-étalagiste-vendeuse-caissière) à Konsum, puis à Colruyt, Lidl, Spar, Ed, Carrefour, Auchan, Leclerc, Delhaize (et dans chacune de ses filiales City, Proxy et AD), puis à Aldi, Consum, Mercadona ou Intermarché, complètement effacé de sa mémoire... qu'elle avait, dans sa jeunesse profonde (pendant sa période "autonome", rose-noire ou punk-gothique, que sais-je !), été le boute-en-train d'une joyeuse bande de moineaux bagarreurs et goguenards ou la danseuse étoile d'un essaim d'abeilles râleuses, boutonneuses, activistes et délurées...
Mais voilà que, vers l'âge de 38 ans, sentant l'automne et les premières froidures venir, la citoyenne aurait accepté de "sucer utile" au sein de l'établissement qui abusait de ses services et
- Avide de reconnaissance sociale (et de quelques euros en plus) !
aurait rapidement été promue au rang (ou élevée à la dignité) de sous-cheffe ou de gérante assistante, à 50 ou même 100 euros de plus par mois !... puis de gérante titulaire... Ou bien se serait-elle lourdement (et pour de très longues années) endettée de plus de 100.000 euros afin de pouvoir passer un contrat d'enseigne avec un important groupe de distribution alimentaire... et serait-elle
- Enfin ! Au mérite ! Grâce à mon expertise (sans cesse actualisée) et à mon employabilité (constamment développée) ! Après plus de quinze ans de galère... de flexibilité, de précarité et de "contrats poubelles"... !
devenue une indépendante franchisée, une "mousquetaire" comme certains disent ! ... fière de travailler au service d'une grande entreprise... adhérant
- Dès mon arrivée, je me suis senti une forte affinité avec l'enseigne ! C'était comme si un lien émotionnel nous unissait !
à sa Weltanschauung, à son projet de société de consommation, à ses principes de management by goal et à sa culture organisationnelle... Et voici que, depuis lors, pour
- Et avec ses euros en plus !
se lâcher, décompresser ou déculpabiliser, tous les week-ends et jours fériés, la citoyenne sortirait dans des discothèques et des restos de nuit branchés et s'y éclaterait à donf... et déboutonnerait son chemisier et baisserait les bretelles de son soutien-gorge et montrerait ses seins (un de ses ultimes espaces de liberté... elle y conserverait encore, avec émotion... et y garderait toujours, au secret, sur la poitrine... quelques somptueux vestiges de sa gloire trash'n'gore passée: un dessin indélébile représentant une stryge lui étreignant les mamelles et lui agrippant les tétons... eux-mêmes transpercés par des flèches en os ou en bois de cerf...) tatoués et piercés, à tout le monde... et porterait un masque de carnaval, une fausse barbe ou un casque intégral pour que les clients de son magasin ne puissent pas la reconnaître... et, parfois, terminerait sa soirée en cuisine, sur la table de dissection d'un écailler-volailler des environs de la place Sainte Catherine ou de la Petite rue des Bouchers, avec un parapluie dans le cul, oh !